Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 18:56

 

Prenez le temps de lire ces extraits d'un livre intéressant : 

 

 

"Quand le masque est levé, lorsque les membres qui composent une société n’ont point de honte d’en enfreindre les Règles et les Devoirs, l’union et l’intimité cessent ; il n’y a plus de Fraternité ; et le respect que chacun se doit à lui-même, se perd au milieu de tant de désordres.

"On imagine bien que c’est de la Franc-Maçonnerie dont je veux parler, à cause du peu d’intimité qui règne aujourd’hui parmi les Francs-Maçons ; mais il s'en faut bien que la Maçonnerie soit parvenue encore à ce degré de défaillance. Les vérités qu'elle enseigne à ses Membres, ont paru d’un trop grand jour, pour n'avoir pas conservé tous les égards qu'elle s'est méritée de tous les temps dans la société et dans l'esprit des hommes éclairés. […] Mais si, à la louange de la Maçonnerie, on ne peut que faire l'éloge de la morale, puisqu'elle est connue ; et, s'il existe encore de vrais Maçons sur la surface de la terre, combien n'y en a-t-il pas qui n'en ont que le nom, et qui se rendent indignes tous les jours d'en porter le titre ! […]

"Ainsi, si c'est l'aveu le plus simple que me dicte ma conscience, autant pour venger la Maçonnerie des persécutions qu'on lui a faites en différents temps, que pour démasquer les Maçons qui la déshonorent, avec quelle noble franchise ne dois-je pas en prendre la défense, et dévoiler les erreurs qui ont toujours fait confondre la Société avec les Membres !

"[…] Or si, avec une morale aussi pure, et qu’on ne cesse pas de répéter en loge toutes les fois que les Francs-Maçons s’assemblent, il y en a plusieurs qui se dérangent et oublient même jusqu’à leurs devoirs les plus essentiels ; ce n’est pas, comme on le voit, la faute de la Maçonnerie en elle-même, ni de ses instructions, qui ne peuvent être plus sages et plus légales ; mais celle en général des Francs-Maçons, qui ne portent pas assez de délicatesse dans le choix de ceux qu’ils initient à leurs mystères… […]

"[…] Comme il suffit d’être cinq ou sept Maçons pour former une Loge juste et parfaite, delà sont venues ces loges bâtardes qui se sont élevées de tous côtés, et qui, ne pouvant rassembler assez de fonds pour fournir aux frais d’une Loge, ont reçu des Frères à tout venant pour faire de l’argent, sans avoir égard à l’espèce de monde ; parce qu’il est des hommes à qui tout est bon, pourvu que leurs désirs se satisfassent."

 

 

Ce livre a été publié sous le titre "les Faux-Frères ou la Vérité dans un plus grand jour", par M.*** en 1784 !!!

Mais 1784, c'était hier non ?

Remarquons que ce Franc-Maçon écrivait de manière anonyme... Ce que préconise le Comité René Guénon pour tous les écrits qui seraient effectués au sein de notre obédience.

 

Ainsi, ceux qui ne veulent pas se faire remarquer car ils se battent contre les ravages d'un ego, mais qui pourtant ont quelque chose à dire, le diraient sans se faire remarquer, et ceux qui parlent généralement pour ne rien dire dans le seul but de se faire remarquer, renonceraient (peut-être ?) à prendre leur plume pour écrire des textes qui ne seraient pas signés... Quel bonheur ce serait !

 

   

Un Maître Maçon régulier et fongible du Comité René Guénon

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 14:10

 

 

Règlement de comptes à OK Corral !

Notre Grand Quiz d'automne !

  

1er prix : un séjour d’une semaine sur la Côte d’Azur dans la villa d’une authentique légende de la Franc-maçonnerie régulière.

 

2e prix : un titre de Très Respectable Frère dans la Province de son choix.

 

3e prix : un tablier de Vénérable Maître de Loge d’Excellence.

 

 

Pour concourir, rien de plus facile ! Répondez

 

Dans la reconstitution ci-dessous de la célèbre fusillade qui eut lieu à Tombstone  en 1881,

 

1ère question : qui interprète le rôle de Wyatt Earp, célèbre Sheriff de Lodge City Dodge City ?

2e question : qui interprète le rôle d’Ike Clanton, artisan de la fusillade d’OK Corral ?

3e question : qui interprète le rôle de Doc Holliday ?

 

Lot de consolation : un lieu d’exil pour la R.L. Dodge City, afin qu’elle puisse travailler enfin en paix sans être obligée de satisfaire l’ego de mandarins qui ne représentent plus rien…

 

Pour des raisons évidentes de confidentialité, le règlement de ce concours n’a pas été déposé chez un Maçon notaire de la GLNF, compte-tenu du fait qu’il n’y a plus de secret pour les profanes à la GLNF.

 

L’histoire, rappelons-le, commence calmement par le message de Doc Holliday, secrétaire à Lodge City Dodge-City, adressé à Ike Clanton, Grand Marshall Provincial, et va dès lors, monter crescendo jusqu’à la fusillade finale :  

 

De : John Henry Holliday, alias Doc Holliday
Envoyé : samedi 8 octobre 2011 07:04
À : Ike Clanton, GMP

Objet : convoc Dodge City

Mon BAF Ike,
Comme convenu tu trouveras dans ton courrier et dans ce mail la convocation de la tenue de la R:. L:. Dodge City en espérant que la sérénité revienne rapidement dans nos Loges
Amitiés 3
GC Secrétaire de la Loge Dodge City

 

La réponse du Grand Marshall Provincial ne se fait pas attendre puisqu’elle intervient 7 heures plus tard :

 

Expéditeur: « Grand Marshall Provincial Ike Clanton»

Date: 8 octobre 2011 14:39:57
Destinataire: Doc Holliday
Cc: <fd, <dgmp@glnf.......com>, <gsp@glnf.......com>
Objet: TR: convoc Dodge City
Bonjour mon BAF et Cher Doc Holliday,

J’accuse réception de votre message joignant la convocation de votre Tenue Solennelle d’installation et vous en remercie.

Néanmoins, votre convocation n’est pas conforme à nos règles ; aussi je vous informe que la Chaire du Roi Salomon n’est pas vacante à la Grande Loge Nationale Française et que le TRF F.S. demeure le Grand Marshall et votre Respectable Loge se réunit sous l’autorité de la Province de …………. dont le Grand Marshall Provincial est le TRF Ike Clanton

J’ose espérer que l’absence des noms des TT. RR. FF. F.S. et I.C. sur votre convocation est un oubli de votre part et que vous la corrigeriez pour nous la faire parvenir dans les plus brefs délais.

D’autre part, votre Vénérable Maître ayant fait la rétention des chèques des cotisations des Frères de votre Respectable Loge, votre installation n’aura lieu que lorsque nous constaterons que ces chèques ont été déposés sur votre compte bancaire et que votre convocation ait été rédigée en bonne et due forme.

L’installation de votre Respectable Loge est donc reportée au mois de novembre à la date de votre Tenue Régulière.

Je vous prie de croire Bien Aimé Frère et Cher Doc à mon affection fraternelle.

TRF Ike Clanton

GMP de …….

 

En fait, Ike Clanton reproche à Doc Holliday et les siens d’avoir refusé de payer la contribution exceptionnelle réclamée par Calamity Jane. Mais comme il s’agit là d’un argument peu convaincant, Ike indique une raison vraiment traditionnelle qui permet de refuser l’installation du Vénérable Maire de Dodge City : mon nom et celui du Grand Marshall n’apparaissent toujours pas sur la convocation !!!

La réaction de Wyatt Earp, ami de Doc Holliday ne tarde pas non plus à venir : 

 

De : Wyatt Earp
Envoyé : dimanche 9 octobre 2011 21:04
À : Grand Marshall Provincial  Ike Clanton
Objet : Re : Fwd: TR: convoc Dodge City

Monsieur Clanton,

Je trouve que vous ne manquez ni de culot ni d'audace d'écrire une chose pareille à notre Respectable Loge Dodge City, comme vous l'avez fait déjà à tant d'autres de notre Province, m'obligeant à sortir de mon silence afin que chacun sache à quel point je vous désapprouve, sans autre ambition que de leur venir en aide face à vos agissements inqualifiables.

Il ne fait aucun doute que la Chaire de Grand Marshall est vacante depuis la démission de F.S. et que votre nomination est tout autant illégitime que sans effet ni objet, celle-ci n'ayant par ailleurs respecté ni les formes ni les us et coutumes auxquels nous sommes soumis et attachés.

Les GMP qui m'ont précédé à ........... ont tout comme moi pu constater et regretter l'arrogance et la vanité avec lesquelles vous avez exercé vos fonctions auprès de nous envers nos frères de …………… et vous êtes sans aucun doute le dernier que j'aurais aimé voir me succéder, raison pour laquelle je n'ai pas souhaité faire de vous mon Député.

L'attitude lamentable qui est la vôtre depuis cette nomination honteuse, faite de menaces, de sanctions aveugles envers nos Loges et le choix que vous avez opéré de vous entourer de simples exécuteurs de basses œuvres, que vous n'avez pu trouver parmi mes GOP, confirme inexorablement l'opinion que j'avais de vous.

Je vous engage à plus de retenue et de discernement afin de ne pas marquer définitivement votre nom de l'opprobre que vous êtes en train de lui associer.

Je suis pour ma part véritablement attaché à laisser le temps nécessaire afin que les frères puissent au terme du délai qui leur est imposé malgré eux, se retrouver au sein d'une chaîne d'union qui réunira nécessairement chacun d'entre nous, mais dont votre conduite coupable, tant au sein de la Province de ……………… que du Conseil de Discipline National au cours duquel vous avez eu une attitude inqualifiable, face à d'authentiques GMP, vous exclura nécessairement.

Il ne fait aucun doute que celle-ci vous distingue des autres GMP, mes Pairs, dont je respecte le choix, même s'il n'est pas le mien et démontre, si tant est que cela soit nécessaire, que vous n'avez pas votre place parmi nous.

Wyatt Earp

Grand Marshall Provincial de ………….

 

C’est vrai que nous avons un peu de mal à nous y retrouver après ce tir nourri de Wyatt Earp, mais la fusillade continue avec un tir au canon visant au-dessous de la ceinture de la part du faux-vrai-faux Grand Marshall Provincial Ike Clanton :

 

 

De : Ike Clanton, Grand Marshall Provincial

À : Wyatt Earp  

Envoyé le : Dimanche 9 Octobre 2011 21h42

Objet : Tr : Fwd: TR: convoc Derby

Je dirai tout simplement que vous êtes la plus grande HONTE que la GLNF ait initié.

Aussi, je vous rappelle que votre accession au poste de GMP n’a été qu’un accident car tous les Frères de la GLNF le savent y compris les Officiers que vous aviez mis en place que vous avez tout simplement enfoncé votre prédécesseur pour avoir ce poste dont vous rêviez et vous le paierez toute votre vie.

Ce n’est pas pour rien qu’un Frère vous a surnommé JUDAS L’ISCARIOTE ! Vous êtes pire que cela dans la vie profane et c’est pour cela que vous ne pouvez même pas garder vos femmes qui vous battent ni vos amis que vous trahissez régulièrement.

Oubliez-moi pour de bon et changez de trottoir si jamais vous me croisez dans la rue

Ciao bambino.

Ike Clanton

 

Le coup de canon n’a visiblement pas fait trop de dégâts du côté de Wyatt Earp, qui pour montrer qu’il était toujours vivant a aussitôt adressé un message urbi et orbi, et a décidé de ne pas répliquer, avec plein de bons sens à de tels tirs.

Il faut dire que l’obus envoyé par Ike Clanton était tellement mouillé qu’il a fait long feu… !

 

De: Wyatt Earp

À: Wyatt Earp

Envoyé : Sun Oct 09 22:01:24 2011

Objet : Ike Clanton

Voilà la réponse de votre "GMP" à laquelle je ne répondrai même pas.

Wyatt.

 

 

Aux dernières nouvelles, il semblerait que le combat ait cessé faute de combattants, et le Grand Marshall Provincial Ike Clanton a pu tranquillement reprendre son cours d’italien, dont il nous avait déjà donné un aperçu en final de son dernier message.

Il semblerait d’ailleurs que le Grand Marshall démissionnaire mais pas vraiment démissionnaire jusqu’à ce qu’on le démissionne vraiment, ait félicité l’ensemble des intervenants pour le style avec lequel s’est déroulée cette célèbre fusillade. Il paraît qu’il n’aurait pas fait mieux !

Gageons que le Grand Marshall, démissionnaire mais pas vraiment démissionnaire jusqu’à ce qu’on le démissionne vraiment, offre un rôle à ces acteurs formidables dans la prochaine production qu’il prépare en cinémascope et technicolor : le massacre de la Saint Valentin.

 

P.S. : à nos Frères de Dodge-City de la part du Comité René Guénon : si on vous ennuie un peu avec toutes ces sottises, faites comme nous, exilez-vous le temps que les écuries d’Augias soient nettoyées, adhérez à l’ULRF (vous pouvez même y adhérer à titre individuel si vous n’êtes pas tous d’accord), et vous verrez, ce n’est que du bonheur et de la vraie maçonnerie dans cette GLNF là !

Et surtout ne payez rien à Calamity Jane !

 

Résultats du concours très prochainement sur ce même Blog.

 

 

Un Maître Maçon  régulier et fongible du Comité René Guénon

 

Partager cet article
Repost0
8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 17:22

 

 

Un commentaire fort pertinent et d'un style plaisant !

 

 

L'Est serait-il propice au "retournement" ?

La présence à Saint Paul de Vence de l'un de nos auteurs préférés, grand commentateur du "retournement" au sens spirituel du terme, nous inviterait à le croire. 

En toute état de cause, les Frères Alsaciens de l'Ancienne Alliance  et membres du Comité René Guénon ont plaisir à publier ce commentaire d'un article paru sur le blog  de nos amis de Myosotis-Paca :

 

http://le-myosotis-paca.over-blog.com/article-il-etait-une-fois-dans-l-est-86144289.html 

 

Nous vous le livrons tel quel :

 

Monsieur Stif.... merci !
Il est souvent dit en Maçonnerie que l’exemple est le plus puissant vecteur de la Transmission.
Or, depuis le début de cette crise, vous nous offrez le plus parfait exemple de la contre-initiation, si bien analysée par René Guénon.
Vous nous avez permis d’illustrer, dans le concret de nos vies quotidiennes, le véritable sens et la portée des épreuves initiatiques contenues dans nos rituels.
Grâce à vous, de très nombreux Frères ont eu l’occasion de travailler sur eux-mêmes, beaucoup plus intensément et efficacement que ne l’auraient permis les plus belles planches du monde.
L’acidité de votre bile a même permis d’enclencher, dans les Ateliers les plus avancés sur la Voie initiatique, le processus de Solution indispensable à tout vrai travail alchimique.
Par votre acharnement à essayer de conserver des ersatz de Loges légalistes pour tenter de nier l’action de Frères qui, ne pouvant plus supporter d’être plus longtemps votre complice, ont décidé de prendre leur destin en mains, vous nous avez permis de séparer l’épais du subtil.
Mais, n’en doutez pas, le Coagula succédera au Solve, nous réunirons ce qui est épars, vous ne pourrez nous diviser bien longtemps, les vrais Maçons reformeront bientôt l’Union.
Vous le savez, les succès de la contre-initiation ne sont qu’éphémères.
Tous les Frères qui ont partagé hier soir cette magnifique Tenue ne peuvent qu’en être convaincus.

Un Frère de La Rose Alchimique « canal historique »   

 

Comme nous aimons à le répéter : et si tout cela n'était qu'une épreuve de plus que nous adresse le GADLU pour éprouver nos qualifications initiatiques et notre foi maçonnique ? C'est là une forme de nettoyage des écuries d'Augias qui en vaut bien d'autres.

Ne demeurerons en fait que ceux qui auront vraiment été marqués du "Tau" !

 

Nous accueillons au sein du Comité René Guénon, ce Frère anonyme comme nous, ainsi que tous les membres de la R.L. La Rose Alchimique à l'Orient de Cannes, car il n'y a pas d'adhésion au Comité René Guénon, autre que par le coeur et l'affirmation de sa fidélité à la Tradition.

 

Un Maître Maçon régulier et fongible du Comité René Guénon

 

 

Partager cet article
Repost0
8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 10:33

 

 

 

Et si demain ?

 

"Aide-toi et le Ciel t'aidera !" est avant toute chose, une devise éminemment chevaleresque.

 

Et si demain cette devise nous permettait de clore les lèvres de tous nos Frères "aquoibonistes" ?

 

Et si demain, tous nos Frères se réveillaient de leur sommeil confortable pour prendre leur destin en mains ?

 

Et si demain, vous refusiez tous de présenter une carte maçonnique à un profane, quel qu'il soit, et que vous insistiez pour entrer dans le temple après avoir présenté votre carte munie du seul timbre 2009-2010 à l'un de nos Frères tulieurs ?

 

Et si demain, tous nos Frères qui disposent de la vignette 2010-2011, l'arrachaient de leur carte en guise de solidarité avec tous ceux de leurs frères qui n'en ont pas et qui n'en auront que lorsque la cotisation aura été votée par l'AG ?

 

Et si demain, une fois entrés dans ces locaux pour faire respecter le droit, nous refusions d'y demeurer pour faire respecter la Loi Maçonnique, violée par la profanation dont ils ont été l'objet ?

 

Et si demain, nous renoncions à travailler dans ces pièces désertées par la spiritualité, et vides de tout idéal ?

 

Et si demain, nous nous exilions à l'orient de notre orient habituel afin d'y tenir nos tenues en retrouvant dans le calme et la sérénité qui président à un travail maçonnique de qualité ?

 

ET si demain, à nouveau la paix était dans les foyers, l'amour parmi les hommes et la joie dans les coeurs ?

 

Et si demain, tous les Maîtres Maçons de la GLNF étaiet fiers de montrer à leurs Frères Compagnons et Apprentis qu'ils respectent et conservent dans la tradition, le dépôt confié par leurs anciens ?

 

Et si demain, c'était comme hier... certes pas la perfection, mais un temps où les Maçons étaient des maçons et les boutiquiers des boutiquiers ?

 

Et si demain, nous cessions de nous considérer comme très vénérables, respectables ou très respectables afin que nos Frères nous respectent vraiment de notre vivant et nous vénèrent après notre mort ?

 

Nous rêvons sans doute tout éveillés, mais surtout, mes Frères, ne nous réveillez pas !

 

Et n'oubliez pas de rêver un peu vous aussi, nous sommes sûrs que dans ce cas-là, le Ciel nous aidera !

 

 

Nous entendons déjà les empêcheurs de rêver en rond du 3e étage, sonner de la trompe pour nous faire croire que tout rêve est impossible sans eux ! ...

sans-titre& copie

 

 

 

 

Un Maître Maçon régulier et fongible du Comité René Guénon.

Partager cet article
Repost0
7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 17:44

 

Précisions nécessaires sur la matinée du 6 octobre

 

 

La lecture que font nombre de blogs des évènements qui se sont déroulés jeudi 6 octobre à Pisan, nous invite à apporter un certain nombre de précisions quand au déroulement exact des faits comme des conséquences qui peuvent en être tirées.

Nous lisons par-ci, par-là, que c’est l’huissier qui a demandé aux vigiles de nous laisser entrer. Ceci est bien sûr inexact, et ceux qui connaissent bien quelles sont les prérogatives d’un huissier, savent que cet officier ministériel n’a aucun pouvoir pour agir de la sorte.

L’huissier de justice qui nous a assistés à la demande de l’un de nos Frères, a d’ailleurs immédiatement mis les choses au point  dès son arrivée : il n’était là que pour constater des faits ! Nous avons pu vérifier qu’il notait scrupuleusement toutes les paroles et agissements, et son constat vérifiera ou pas cette première et bonne impression d’un travail bien fait.

La présence de l’huissier n’a donc pas permis à elle seule notre entrée dans le temple, mais il est certain que sans lui, le sieur Bal… ne serait certainement pas descendu nous affronter. Rassuré, il est venu nous traiter de profanateurs (rien que ça !) et il a finalement été contraint d'écarter les vigiles et laisser le Frère Tuileur faire seul son travail à l'entrée du Temple...

Photo%20115z

Les deux "couvreurs profanes", salariés de J-M. Bal... et de H. Sid..., listes de noms de francs-maçons en mains, ont quand même eu le toupet de revendiquer un droit à la confidentialité quand des photos sont venues immortaliser cet instant. Cependant, nous comprenons bien qu'il serait très gênant que dévoilés, on ne les prenne à tort pour des maçons, et qu'ils se voient alors interdire l'entrée du temple. Pour leur éviter d'être reconnus comme tels, et perdre leur emploi, nous avons pris la décision de flouter leurs visages...  

Dans le monde de F.S., nous le savons bien, seuls les maçons ont le droit d'être identifiés par les profanes.

Autre sarcasme que les "Foutriquets-tinville" du Conseil de discipline ont lancé sur le Net : le nombre des manifestants était si faible qu'ils en étaient ridicules... Il est vrai que nous n'étions qu'une petite soixantaine de Frères, qui malgré leurs occupations professionnelles ou familiales n'auraient voulu pour rien au monde manquer ce rendez-vous avec l'arbitaire et la sottise.

Staline avec qui l'on évoquait le Vatican, avait posé cette question cynique : "Oh, le Pape, Combien de divisions ?" Il avait oublié que pour gagner la bataille, il ne suffit pas de comptabiliser les "forces mortes" : blindés, canons, avions, fusils et fantassins. Il est essentiel ausi de mesurer les "forces vives" : un idéal, une soif de liberté et de justice, ou tout autre énergie de nature plus spirituelle que matérielle. L'histoire est remplie de combats de Goliath contre David, et au final, comme nous le disait l'un de nos Maîtres un soir de tenue : "Dans le combat entre la Lumière et les ténèbres, c'est toujours la Lumière qui gagne !"

Alors, jeudi matin, une autre phase de ce combat engagé depuis des mois a commencé :

1. nous pouvons désormais entrer à Pisan (et ailleurs !) en présentant notre carte de membre munie de la vignette 2009. Il est donc entendu tacitement que nous n'avons à acquitter aucune cotisation ou contribution avant que l'AG ne se soit prononcée sur les comptes de l'exercice 2009. Toute tentative d'intimidation ou menace de radiation prenant ce "défaut de paiement" pour motivation s'avère ipso facto totalement illégale.

2. Nous savons maintenant que la société de sécurité a été diligentée par les sieurs Bal… et  Sid…  Les aveux des deux vigiles et de Bal... ont été constatés par un huissier de justice. Il reste donc à Maître Legrand ainsi qu'au vice-président Kurz de nous apporter des explications sur le mode d'organisation actuel de la GLNF  : Qui dirige quoi ? Qui paye qui et quoi ?

C'est vrai que nous n'étions qu'une petite soixantaine, et cela paraît ridicule aux affidés des mandarins enrubannés du 3e étage, mais au vu des résultats obtenus par 60, qu'ils imaginent ce qu'aurait donné l'action de 600, et pourquoi pas, de 6000 frères à la place des 60 ? 

Nous pensons qu'avec l'action de 60, la peur peut changer de camp et nous en tirons comme conséquence, que rien d'illégal ou d'arbitraire ne pourra plus nous être imposé par cette secte de mandarins enrubannés, que ce soit à Pisan ou dans aucune province.

Un Maître Maçon régulier et fongile du Comité René Guénon.

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 14:50

 

 Dormez braves gens, la province s'occupe de tout !

Ubu Roi ou Mère Térésa ?

 

 

Après une représentation relativement bien réussie d'"Ubu Roi" tout au long de ces derniers mois, la troupe de comiques amateurs du 3e étage, a finalement décidé de nous pourrir tous nos week-ends en communicant leur goût du ridicule, à leurs laquais des étages provinciaux de notre obédience.

En effet, nous nous remettions à peine de la séance de comique troupier à laquelle nous avons assisté, avec l'inénarrable Maître Bal... qui, accompagné par la fanfare du commissariat du XVIIe arrondissement, nous a interprété sur le « pas de Pisan », l’inoubliable œuvre d’Ouvrard : « J’ai la rate qui s’dilate, j’ai le foie qu’est pas droit !... » ; car, cette séance improvisée sous l’œil de 60 spectateurs enthousiastes a malheureusement généré pour nous, la mise en place de 2 articles sur notre blog.

Alors, ne voilà-t-il pas qu’à peine notre dernier article bouclé, nous apprenons par un courriel du Grand Secrétaire Provincial de Rouvray, que ce gentil garçon avait décidé de postuler au choix : pour le Festival d’humour de Montreux ou le remplacement de Mère Térésa.

 

Pour bien saisir tout le sel de la situation, il faut se souvenir que le 20 septembre dernier, notre R.L. Amour Tradition Connaissance (Orient de Paris Rouvray) n’ayant pas obtempéré aux injonctions de Maître Legrand, relayée par ses zélateurs fidèles, s'était vu interdire par lettre recommandée avec accusé de réception de réinstaller son Vénérable Maître élu, à peine des sanctions les plus terribles !

Le GMP de Rouvray, venu en éclaireur avant le début de notre Tenue avait pourtant pu vérifier que nous saurions très bien nous passer du concours de la Province pour installer, selon les anciens usages, notre VM élu.

Pleinement rassuré sur notre capacité à user de notre pouvoir initiatique, mieux qu’il ne pourrait le faire, il avait alors rejoint ses quartiers, et nous avions pu alors : adhérer à l’ULRF, apporter notre soutien sans réserve à la démarche du Comité René Guénon, et réinstaller notre Vénérable Maître pour le plus grand bonheur unanime de tous les frères Maîtres, Compagnons et Apprentis Francs-maçons de notre Loge.

Nous pensions cependant qu’il avait fait part de sa totale confiance quant à l’avenir de notre Loge à son distingué Grand Secrétaire Provincial. D’où notre surprise, ce jour à réception de ce courriel par chacun des membres de notre respectable Loge :

 

Message du 07/10/11 12:32

De : "G.S.P. ROUVRAY"

A : gmp@glnfrouvray.com

Copie à : dgmp@glnfrouvray.com

Objet : 112 Amour Tradition Connaissance

Mon frère,

Suite aux difficultés d’installation de ton atelier en ce début d’année maçonnique, nous te proposons si tu le désires, de t’aider dans une démarche de recherche et de changement d’atelier, afin de te permettre de retrouver la sérénité du travail en loge, loin de tous les tracas que traverse notre province et notre obédience aujourd’hui. Je te prierais donc si tel était ta volonté, de bien vouloir nous en faire part, afin que nous puissions d’aider dans cette démarche.

Dans l’attente de ta réponse, je te prie de recevoir mon Frère mes salutations fraternelles

TVF S........ PAR....

Grand Secrétaire Provincial

 

Si nous avions pu savoir qu’il n’en était rien, et que ce GSP bienveillant avait quelques difficultés à s’endormir la nuit en pensant à notre chère Loge, nous lui aurions fait passer ce que nous rappelait ces derniers jours, l’un de nos grands anciens, seul survivant à ce jour de ces Vénérables Maîtres Maçons qui en 1965 ont fondé notre Atelier dans des conditions que même F.S. ne pourrait imaginer :

« Retour aux origines : ATC a été consacrée dans une veille baraque en bois (siège de la GLNF en 1965) qui émergeait au milieu d’un terrain vague mal entretenu. Quelques temps plus tard, à cet emplacement, le nouvel immeuble ayant été construit, nous nous sommes réunis dans un petit temple du fond, au premier étage. C’est d’ailleurs dans ce local que le TRF Georges Hazan a mis en place la Loge d’instruction « Hiram » nom proposé par les Frères d’ATC. Voilà pour la petite histoire... »

 

Aussi, et bien que nous souhaitions à notre Très Cher Frère Grand Secrétaire un prompt rétablissement, nous n’avons pas voulu que chacun de nos frères le remercie de sa grande sollicitude pour ne pas perturber sa convalescence, et traditionnellement nous avons laissé à notre Vénérable Maître le soin de diriger nos travaux et notre réponse collective par le courrier suivant :

Mon Très Cher Frère S…….,

Je te remercie de ta sollicitude mais tiens de suite à te rassurer. Notre cérémonie d’installation s’est très bien passée. Le rituel a été suivi à la lettre et les rapports moral et financier ont été votés et, si tu ne les as pas encore reçus, devraient te parvenir très prochainement.

Nous avons seulement regretté que notre GMP P.C. ne puisse se joindre à nous puisque ni lui ni l’un de ses représentants n’était sur les parvis lorsque le Frère Couvreur y est allé le quérir.

L’harmonie et la sérénité n’ont donc cessé de régner dans notre atelier et notre année maçonnique s’est poursuivie la semaine passée par un très beau travail au premier degré sur « le Second Voyage et la Persévérance sur les Sentiers de la Vertu ».

Il semble vu ton inquiétude que ce ne soit pas le cas au sein de notre chère Province. Sache que mes Frères et moi seront ravis de t’accueillir chez nous si tu cherches un atelier qui respecte la tradition et se concentre sur le travail maçonnique basé sur nos rituels.

Dans l’attente de pouvoir te compter parmi nos nombreux visiteurs assidus, je te prie de recevoir mon Frère, mes salutations les plus fraternelles.

F….. F……

Vénérable Maître

Amour Tradition Connaissance

 

Une réponse à vrai dire, que « nos anciens », ceux qui se contentaient pour faire de la vraie maçonnerie de la vieille baraque en bois (siège de la GLNF), n’auraient pas reniée, et dont tous les amis de notre belle loge se flatteront.

 

Un Maître Maçon Régulier et fongible du Comité René Guénon

 

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 15:55

 

6 octobre à Pisan : "Un Grand Moment ! " 

 

 

 

Ce matin 6 octobre 2011, dès 8h30, nous sommes arrivés rue Christine de Pisan à Paris, pour répondre à l'appel lancé conjointement par le Mouvement des indignés de Pisan et le Comité René Guénon.

 

Le but de ce rassemblement était double :

1. permettre aux Frères qui désiraient exercer leur droit d'assister au Conseil de discipline de pouvoir le faire en toute quiétude ;

2. entrer dans le Temple sans avoir à faire état de notre qualité de maçon à des profanes chargés de "filtrer" ... les maçons.

Ceci tout d’abord pour manifester notre solidarité avec notre Frère Y.J., qui jeudi dernier a été violemment empêché de le faire par un vigile. Ensuite pour défendre un droit que nul ne peut nous voler et qui ne s’use que si l’on ne s’en sert pas ! : Celui de refuser de se dévoiler à un profane !

 

Aux environs de 9h30, nous étions un peu plus d'une soixantaine de Frères devant l'entrée de notre immeuble de Pisan, quand deux voitures de police sont passées devant nous, pour aller se garer au fond de la rue.

Aussitôt, 4 policiers, dont un commissaire de police en tenue, se sont frayés un passage entre nous et sont entrés dans le temple (eux !) sans doute parce que désormais n'entrent rue Christine de Pisan que ceux qui sont en mesure de prouver qu’ils ne sont pas francs-maçons !

 

5-10 mn après, le commissaire est sorti tout seul et est parti, non sans être salué par nous dans le calme et la bonne humeur.

Quelques instants après, les autres policiers sont également sortis, accompagnés de deux jeunes hommes, habillés d'un costume noir, chemise blanche et cravate noire, comme des maçons qui vont en tenue ; mais munis tous deux de listes papiers sur lesquelles étaient couchés des noms et n° matricules que nous n'avons pas pu identifier. Mais de leur propre aveu, il s’agissait de noms de maçons dont nous n'avons toujours pas compris, si c'étaient ceux qui pouvaient entrer dans le temple ou ceux à qui l'entrée était interdite !.

 

Le chef des policiers se positionnant à la gauche des deux hommes qui barraient l'entrée (à vrai dire pas très rassurés sur le sort que les évènements allaient leur réserver…) nous a annoncé que les policiers n'étaient pas là pour prendre parti à un débat qui leur était étranger, mais seulement pour empêcher qu'il y ait des violences qui soient commises. Il nous a conseillé de déposer une plainte, a attesté qu'il établirait une main courante, et nous a invité à quitter les lieux et à faire valoir nos droits par le canal de la justice.

 

Puis il a laissé la main aux deux vigiles qui ont émis l'intention d'appeler les noms couchés sur leurs listings...  Nous avons alors protesté en demandant à ces vigiles :

- s'ils étaient maçons => réponse négative ! (nous les avons donc priés de quitter un Temple où ne peuvent être reçus que des Maçons;

- qui ils étaient ?=> aucune réponse !

à quelle société de sécurité ils appartenaient ? => aucune réponse !

- qui leur avait donné des ordres ? => aucune réponse !

 

Les vigiles ont réitéré leur intention de faire l'appel des noms de leurs listes, ce qui nous a valu de les stopper une nouvelle fois et de leur demander :

- de quel droit ils détenaient des listes de noms de maçons, alors qu'ils ne sont que des profanes ? => aucune réponse !

- qui leur avait remis ces listing ? => aucune réponse !

 

Notre Frère D.M. a alors courageusement bloqué la porte de son pied, afin de nous permettre d'entrer, mais le policier s'interposant, nous avons manqué pour le moins d'esprit d'à-propos... Personne n'a osé forcer le barrage, et les deux vigiles ont refermé la porte avec force.

 

C'est alors qu'un de nos Frères a décidé d'appeler un huissier de justice en vue de faire établir un constat.

Cela a ramené non pas le calme, car à aucun moment l'un quelconque d'entre nous ne s'est départi de son calme, mais la sérénité.

Nous avons donc tous attendus dans le calme et la bonne humeur, l’huissier de justice qui est arrivé 15-20mn après. Après lui avoir expliqué de quoi il retournait, nous sommes revenus devant la porte du temple et nous avons sonné.

Les deux vigiles sont revenus avec leur liste, et devant notre refus de discuter avec eux, l'un de nos Frères "à l'intérieur" a conseillé d'appeler J-M. BAL... le grand usurpateur des fonctions de grand Orateur de la GLNF. 

Entre temps, les deux vigiles se lamentaient auprès de nous du fait qu'ils ne faisaient là que leur travail et se devaient de faire respecter les consignes qu'ils avaient reçues.

A notre demande sur "qui leur avait donné de telles consignes", les deux vigiles ont répondu sans qu'il nous soit besoin de les soumettre à la torture : "M. SID...", réponse qui a été dûment constaté par l'huissier...

 

Voilà une réponse qui intéressera certainement tant Maître Legrand que le Vice-Président KURZ, qui s'inquiète fort de savoir qui donne les ordres à la GLNF : "C'est H.... SID..., usurpateur actuel des fonctions de Grand Trésorier qui donne des ordres à une société de sécurité, afin que des profanes "filtrent" des Francs-maçons en leur demandant de dévoiler leur identité pour pouvoir pénétrer dans leur Temple, afin d’y exercer leurs droits de sociétaire de l'Association GLNF."

 

Le Vice-Président KURZ nous sera certainement reconnaissant de lui avoir fourni une réponse si rapide au questionnement qui était le sien la semaine dernière. Comme nous savons maintenant qu’il lit les blogs de maçons, l’information est donc passée sans problème. Au cas, où il aurait encore des doutes, il pourra demander à notre huissier de justice de démontrer la véracité de nos propos.

 

Mais le plus beau restait encore à venir :

L'ignominie de ces initiés de pacotille, parjures à tous leurs serments et traitres à leurs Frères en est arrivé à son comble, lorsque le "sieur et soi-disant Frère BAL..." est apparu à l'entrée à côté « des deux vigiles salariés de la GLNF » au prétexte qu'un huissier avait demandé à le voir !

Nous voudrions au passage saluer le dévouement de ces deux vigiles, qui ont fait ce qu’ils ont pu contre une rémunération inférieure à 1 € chacun puisque tout le monde sait, depuis que Maître Legrand nous l’a écrit, que nul ne pouvait, à part elle, faire un chèque supérieur à 1 € à la GLNF !  A moins qu’ils n’aient été payés avec plusieurs chèques de 1 € dont leur commanditaire H.... SID... a le secret, toujours selon Maître Legrand ?

Bon de toute manière cela n’a pas grande importance pour ces gens-là, vu que au final, c’est nous qui payons !

 

Devant la superbe du sieur BAL..., nous l’avons tout de suite rassuré : ce n'est pas l'huissier qui demandait à le voir, mais les Frères qui demandions à ce que le responsable de telles consignes vienne nous en expliquer les raisons plutôt que de se cacher derrière « nos salariés » vigiles.

 

L'un de nos Frères a alors magnifiquement expliqué à cet individu que l’un de nos Frères, convoqué devant le conseil de discipline avait demandé que celui-ci se déroule en audience publique, et que tous les Frères présents voulaient participer à ce conseil de discipline puisque tel était leur droit.

 

Le sieur BAL... a encore eu l'impudence de nous expliquer benoitement que "ceux" qui avaient le droit d'entrer pouvaient entrer à condition de présenter leur carte aux deux vigiles !!!  Ce qui a soulevé un tollé dans l'assistance et un refus catégorique et général de se plier à ces exigences illégales.

 

Tout ceci a été constaté par l'huissier de justice présent !

 

Le comble a été atteint lorsque le sieur BAL... a eu l'excellente idée de nous dire : "Mes Frères vous profanez le Temple !"

Nous étions alors devant lui et nous n'avons pas pu nous empêcher de le désigner d'un doigt accusateur en lui disant : "C'est toi qui profane le temple, c'est toi le profanateur ! Où ces profanes ont trouvé les listings qu'ils détiennent ?" 

Et plusieurs frères de lancer aux deux vigiles : "Quel est le nom de votre société ?"

A ce moment-là, le sieur BAL... quelque peu perturbé, leur a intimé l'ordre de se taire et de ne pas répondre.

 

Ce que nous avons fait constater par l'huissier de justice : " Maître, veuillez noter s'il vous plait que c'est M. JM. BAL... ici présent qui donne des ordres aux deux vigiles !"

 

Acte en a été pris !

 

Le sieur BAL... de plus en plus perturbé, a alors accepté de laisser entrer les Frères qui présenteraient leur carte à notre Frère Tuileur.

Ce dernier a alors longuement expliqué au sieur BAL... que les Frères à jour de leurs cotisations n'avaient pas forcément tous reçu leur vignette 2010, alors même qu'ils avaient payé leur cotisation. Que faire alors dans ce cas ?

Et le sieur BAL... a accepté que les Frères à jour de leur cotisation 2009 puissent entrer après avoir présenté leur carte au Frère Tuileur.

 

C’est donc aujourd’hui la « norme » pour entrer à Pisan et nous invitons tous les Frères à procéder de la sorte pour entrer dans leur temple : présenter leur carte à jour de leur cotisation 2009 au tuileur, et surtout pas à des profanes !

 

Dès lors, nous nous sommes sentis poussés par l’allégresse de nos Frères et tout le monde est entré en présentant à notre pauvre Frère tuileur débordé sa carte munie de la vignette 2009 !!!

Les Frères ont alors été invités par le tuileur à prendre l'escalier pour monter à l'étage où se déroulait le conseil de discipline. Ce qu’ils ont fait dans la bonne humeur.

                                                                                                                                                                                     

Pour ce qui nous concerne, estimant avoir participé à l’accomplissement de l'essentiel, nous avons laissé nos Frères participer nombreux à ce Conseil de discipline et nous avons regagné notre travail.

Il était 10h25, et nous avons quittés Pisan en indiquant à nos Frères Tuileurs qui riaient autant que nous : "Maintenant que nous avons récupéré notre droit d'entrée, nous réclamons le droit de sortir ».

Même les deux vigiles se sont marrés…

 

Mes Frères, ce fut un grand moment, et ceux qui n'ont pas eu la chance de vivre cela ce matin, auront certainement un compte-rendu aussi précis sur ce qui s'est passé aujourd’hui au Conseil de discipline.

 

Nous remercions tous nos Frères qui ont participé ce matin à ce "grand moment".

Actuellement, vu l'état de notre obédience, il en faut beaucoup pour nous rendre de la joie dans les coeurs, mais ce matin, il y ont tous largement contribué.

 

 

Un Maître Maçon régulier et fongible du Comité René Guénon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 11:26

 

Manifestation de soutien à notre Frère Y.J.

 

 

N'oubliez pas mes frères, la manifestation de soutien à notre Frère Y.J. que nous entendons conduire demain jeudi 6 octobre 2011, à l'intérieur ou à l'extérieur (pour ceux qui sont trop Maçons pour ne pas être reconnus par des profanes) du bâtiment de Pisan.

 

Rendez-vous à 8h30  pour tous les Frères parisiens qui le peuvent !

 

 

Le Comité rené Guénon.

 

 

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 11:09

 

Lettre ouverte à Monsieur P. KURZ

 

 

Voici la lettre que le Comité René Guénon a adressé ce jour à Monsieur Patrice KURZ, en réponse à son courrier adressé à Maître LEGRAND diffusé orbi et orbi.

 

 

 

GRANDE LOGE NATIONALE FRANçAISE           

Comité René GUENON  
 

Strasbourg, le 5 octobre 2011

 

Lettre ouverte à                    Monsieur Patrice Kurz

Vice-Président chargé du Bureau des Administrations Judiciaires et Séquestres

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS

 

 

 

Monsieur le Vice-Président,

 

Nous avons apprécié la lettre que vous avez adressée le 30 septembre 2011, ainsi que la liberté de diffusion que vous avez bien voulu laisser à Maître Legrand, ce qui nous a permis d’en avoir une connaissance directe.

 

Nous nous permettons donc de vous livrer notre sentiment en utilisant les mêmes circuits de diffusion et en espérant que vous serez d’accord, au cas où vous désireriez nous répondre, de procéder à l’identique, car les questions que nous posons, de nombreux membres de la GLNF se les posent de la même manière.

 

Comme vous l’indiquez : l’Association « Grande Loge Nationale Française » est dépourvue de tous ses organes dirigeants à la suite des démissions successives de tous ceux-ci, et ce dans la logique de la décision qu’avait rendue le tribunal trois mois auparavant. Ni cette dernière, ni mon ordonnance ne laissent d’ambiguïté sur le fait que la justice n’a pas à intervenir dans les discussions spirituelles de la loge.

 

Cette mise au point tombe fort à propos, puisque justement, nous Maîtres Maçons de la GLNF, ne nous intéressons à ce titre qu’aux aspects maçonniques de notre démarche que vous appelez : « discussions spirituelles » - et nous ne vous en ferons pas le reproche compte tenu des difficultés d’appréhension de ces particularités pour quelqu’un qui se trouve à l’extérieur.

 

En fait, et pour essayer de vous faire comprendre ce que nous entendons par « aspects maçonniques », nous avons de par notre qualité de membre de la GLNF, une double casquette :

·         une première casquette, qui fait de nous des Maîtres Maçons réguliers, initiés auprès d’une organisation initiatique traditionnelle régulière qui a pour nom Grande Loge nationale Française. C’est à ce titre que nous nous intéressons aux « aspects maçonniques » ;

·         une deuxième casquette, qui n’est pour nous que la conséquence « matérielle » de l’affiliation précédente, et pour laquelle nous nous plaçons sous les règles du droit associatif en tant que sociétaires de l’Association GLNF.

 

Si notre statut de sociétaire nous place sous les règles d’un droit associatif qui est le même pour tous les sociétaires d’une association de droit français, c’est-à-dire sous l’autorité d’un droit positif incontestable et d’ailleurs incontesté par tous les sociétaires membres de nos Loges, notre grade de Maître Maçon régulier nous place sous l’égide d’un droit naturel que nous appelons Loi Maçonnique, qui régit les rapports des initiés de la GLNF entre eux.

 

Nous sommes certains que cette petite mise au point vous démontrera que nous sommes par là-même en parfait accord avec les termes de votre courrier repris ci-dessus.

 

Nous ne nous intéresserons donc pas outre mesure, en notre qualité de Maîtres Maçons, aux aspects que vous développez sur les incontestables difficultés rencontrées par Maître Legrand dans ses tentatives de conciliation des parties, sauf que ces difficultés auraient pu être très largement aplanies, si d’une manière ou d’une autre, Maître Legrand était parvenue à répondre à une légitime volonté, aujourd’hui très largement majoritaire à la GLNF, exigeant de Monsieur François STIFANI, qu’il s’efface devant le jugement prononcé par le tribunal.

 

A cet effet, c’est à juste titre que vous indiquez : « La conduite de votre mission était - est encore - étroitement conditionnée par la décision que devrait rendre la cour d'appel de Paris dans les semaines à venir. A lire les uns et les autres, cette donnée n'a pas nécessairement été comprise de tous. »

 

Mais cette précision nous questionne fortement sur notre capacité intellectuelle à comprendre quelque chose qui demeure incompréhensible dans sa logique juridique, car si nous comprenons bien quelles sont les conséquences normales de l’appel effectué sur une décision de première instance, nous espérons également bien saisir que lorsque le jugement est déclaré exécutoire, cela veut bien dire qu’il doit être exécuté sans qu’il soit nécessaire d’attendre que la Cour d’appel se soit prononcée.

 

Nous avions compris, mais sans doute nombre de subtilités ont dû nous échapper, que si le Tribunal de Grande Instance de Paris - qui rend la justice au nom du Peuple français, c’est-à-dire en quelque sorte, en notre nom – avait voulu que Maître Legrand conduise une mission conditionnée par la décision que devrait rendre la cour d'appel de Paris, il suffisait de ne pas prononcer d’exécution provisoire, puisque la règle étant le caractère suspensif de l’appel, l’exception restant l’exécution provisoire.

 

Nous espérons que vous admettrez à votre tour, que si votre lecture des uns et des autres, vous laisse supposer que tous ces uns et ces autres n’ont, comme nous-mêmes, pas nécessairement compris toute la subtilité d’une gymnastique qui consiste à conférer un caractère suspensif à une décision qui a été déclarée exécutoire, ce ne soit pas forcément dû à une totale cécité intellectuelle de notre part.

 

Comme vous avez sans doute pu le constater au cours de votre lecture assidue des sites internet et blogs dans lesquels l’intervention de Maître Legrand peut être commentée, notre recherche, loin d’avoir pour objet d’empêcher en quoi que ce soit Maître Legrand d’accomplir la totalité de sa mission, dont on connaît déjà les conséquences sur nos portefeuilles – ce qui explique sans aucune ambigüité que nous sommes de tout cœur avec Maître Legrand, si elle entend accomplir sa mission au plus tôt  - , porte essentiellement sur un besoin de Lumière.

Nous espérons donc que votre connaissance du milieu franc-maçon, même si elle reste très partielle, comme vous le dites vous-même, vous permettra  de comprendre l’objet de cette lettre dénuée de toute ambigüité.

 

Cette recherche essentielle de lumière nous a conduit à nous sentir directement visés par votre propos, puisque c’est dans ce cadre que nous avons adressé au début du mois de septembre, une lettre ouverte à Maître Legrand, dans laquelle, or une explication très précise des raisons qui nous ont conduit à réagir de la sorte, nous formulions notre décision de reprendre à François STIFANI, le pouvoir initiatique - ce que vous appelez « questions spirituelles » et qui donc n’intéresse pas la justice si nous avons bien compris votre message – pouvoir qu’il détenait en sa qualité de Grand Maître et qu’il a laissé traîner dans la boue.

Nous profitions bien évidemment de l’occasion rare qui nous été donnée de parler à Maître Legrand, pour dénoncer quelques points qui à notre avis introduisait un délicat mélange des genres entre « débat judiciaire » et « matière maçonnique ».

Loin d’avoir obtenu une réponse sur ce point précis, notre lettre a été retournée, non pas à l’envoyeur, mais à celui-là même  qui avait été chargé par Maître Legrand d’exécuter des ordres qui nous semblaient participer à ce mélange insupportable des genres ; tellement insupportable pour vous-même, que vous vous êtes senti  obligé d’intervenir ce jour pour mettre ces choses-là au point. 

 

Nous sommes donc bien d’accord avec vous, qu’un mandataire de justice n’a aucune compétence à se mêler de ces affaires très complexes et très compliquées que sont les « choses maçonniques » ; mais nous serons d’autant plus volontiers de votre côté quand votre point de vue, sera considéré par Maître Legrand, comme une sorte de guide sur la route qui lui reste à parcourir. Nous sommes d’ailleurs prêts à prendre gratuitement de notre temps pour jouer à l’égard de Maître Legrand, ce rôle de guide sur des voies traditionnelles que nous ne lui reprocherons pas d’ignorer, étant donné que ceux de la GLNF dont elle s’entoure actuellement les ignorent tout autant qu’elle.

 

Ceci serait en parfaite harmonie avec votre propos quand vous indiquez que « toutes les autres questions, relatives à la gouvernance de la loge et à des questions purement maçonniques, doivent être laissées à ceux qui ont compétence pour les traiter. »

Nous pouvons vous assurer qu’à défaut d’un Grand Maître, non seulement démissionnaire, mais qui se maintient malgré sa démission (qui ne semble faire aucun doute à vos yeux) envers et contre l’avis de ses pairs, la gouvernance de la loge n’appartient « traditionnellement » qu’aux Vénérables Maîtres qui la dirigent.

 

Pour vous donner un simple exemple de l’aide précieuse que nous pourrions apporter à Maître Legrand sur ces points, nous voudrions vous demander dans quelle catégorie de « questions » classeriez-vous celles qui dictent les modalités et conditions d’installation d’un Vénérable Maître élu par ses pairs dans une loge maçonnique ?

 

Il nous a, en effet, été interdit d’installer notre Vénérable Maître élu – à peine d’exclusion si nous passions outre à cette interdiction, au motif que nous n’avions pas rempli de nouvelles obligations imposées par Maître Legrand.

 

C’est donc sans doute à un défaut flagrant de conseil traditionnel que nous devons cette incursion de Maître Legrand dans ce que vous appelez les « questions spirituelles ». Imaginez donc le temps, et donc l’argent, que nous aurions pu tous gagner si l’on avait demandé l’avis de Maîtres Maçons compétents et respectés en tant que tels, plutôt que d’aller chercher le soutien d’une gouvernance sans dirigeants, et surtout sans aucune compétence sur les sujets qui nous occupent.

 

Ceci entraîne une question subsidiaire : A quel titre agissaient ceux qui ont outrepassé la Loi maçonnique qui régit ces questions maçonniques ? Agissaient-ils vraiment sous les ordres de Maître Legrand, ou simplement avec son assentiment ?

Si tel était le cas, cela réduirait à néant toutes les explications que vous avez pris la peine de donner à Maître Legrand dans votre lettre ouverte à tous. Nous préférons donc comprendre votre intervention comme un rappel à l’ordre de Maître Legrand et une invitation à accomplir et à limiter son action à la mission pour laquelle elle a été nommée depuis des mois pour le plus grand bonheur de tous les Maîtres Maçons de la GLNF.

 

Ainsi Maître Legrand n’aura aucune peine à condamner au plus tôt, les mesures vexatoires et coercitives perpétrées à notre encontre, par des gens qui ne disposent plus d’aucun pouvoir, et qui si cette condamnation sans ambigüité venait à tarder, nous laisseraient supposer qu’en fait, vous auriez raison de dénoncer l’ineptie d’une incursion de la justice civile dans les questions spirituelles.

 

Ineptie, dans cette prétention à radier des sociétaires de la GLNF au seul motif qu’ils ont installé leur Vénérable Maître élu en dépit de directives données par un mandataire de justice chargée d’appliquer les lois de la République.

 

Ineptie également dans une décision de radiation d’office, qui serait prise par une mandataire de justice chargée d’appliquer les statuts de la GLNF, et concernant des sociétaires qui n’ont pas réglé leur cotisation de l’exercice 2009 - pour quelque motif que ce soit -, alors que nos statuts et règlement ne prévoient une telle radiation d’office qu’à l’encontre des sociétaires qui ne se sont pas acquittés de leur cotisation depuis au moins deux exercices consécutifs.

Dans tout autre cas de figure, il importe de passer, comme le prévoient les principes généraux du droit,  par une procédure contradictoire préservant les droits de la défense.

 

Nous sommes donc persuadés que notre lettre rencontrera auprès de vous un accueil favorable, dans la mesure où vous n’y verrez aucun esprit polémique, et seulement le désir d’apporter notre concours à la difficile mission que vous avez confiée à Maître Legrand.

 

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Vice-Président, l’expression de nos respectueuses salutations.

 

Les Vénérables Maîtres Maçons
du Comité René Guénon

Membres de la G.L.N.F. et entendant le rester

 

 

 

Partager cet article
Repost0
3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 18:44

 

 

L'union est enfin faite sur le front anti-Stifani !

 

Les représentants "crédibles" de l'opposition à F.S. se sont enfin  mis d'accord sur une sorte de "programme commun"  qui unit toutes les "tendances", qui mettent sagement leurs différences de côté, pour ne garder que l'essentiel visant à se débarrasser de la secte de mandarins enrubannés qui détruisent lentement mais sûrement notre obédience, en la livrant au profane et à la contre-initiation.

 

photo

 

 

 Cet accord indique :

 

DES OBJECTIFS CLAIRS, UNE OPPOSITION UNIE

 

Pour le départ immédiat de François STIFANI,

Pour l'arrêt de l'ensemble des mesures contraires au droit, aux statuts, réglements et constitutions de la GLNF,

Pour la reconstruction de la  GLNF,

Pour le respect des valeurs traditionnelles que nous partageons.

Nous affirmons ici notre union et notre volonté de nous unir pour oeuvrer en commun à la réalisation de ces objectifs.

Au-delà de ses engagements et de sa sensibilité personnels, il importe maintenant que chacun, là où il se trouve, porte le message de cette union.

C'est ainsi que nous sauverons la GLNF.

 

Et c'est signé par nos Frères : Alain JUILLET, Claude SEILER, Dominique MOREAU et Jean Eugène MURAT

 

 

 

Faisons donc confiance aux 4 Frères qui ont ratifié cette union et oeuvrons derrière eux à les soutenir et à les aider du mieux que nous pourrons, en ne parlant que d'une seule voix, au moins jusqu'à ce que les objectifs manifestés par ce communiqué soient pleinement atteints.

 

 

Un Maître Maçon régulier et fongible du Comité René Guénon

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0